Arrêter de fumer : le bon déclic

Ils sont près de sept millions, en France, à avoir arrêté de fumer. Leur toute première cigarette ? Ils l’ont goûtée à 15/16 ans pour s’affirmer, pour se démarquer de l’enfance, parce qu’on la leur a tendue.

Une première fois qui ne les a pas directement conduits vers la dépendance, puisque, selon la Sofres, il leur faudra trois ans avant de céder à une consommation régulière. Dès fors, tous “en prennent” globalement pour vingt ans… Vingt ans d’addiction à la nicotine. Vingt ans de pollution plus ou moins volontaire aux trois mille composés chimiques (benzo-pyrènes, aldéhydes, cétones, hydrocarbures…) que renferme la fumée de cigarette.

Quand ils vont décider d’arrêter (vers 38/39 ans pour les hommes, 36 ans pour les femmes), tous fument plus d’un paquet par jour. L’extrême majorité de ces “bientôt ex-fumeurs” trouvent leur motivation dans la crainte de problèmes de santé à venir ou dans l’envie de savoir s’ils en sont capables.

Viennent ensuite la peur de la maladie, le ras-le-bol d’être régulièrement malade, la lassitude de fumer, la demande du conjoint, l’avis médical, la présence ou l’arrivée d’un enfant dans la famille. Et enfin, loin, très loin, en queue de peloton des raisons à l’arrêt du tabagisme: la sensibilisation aux dangers du tabac par les campagnes de prévention.

Les rechutes ?

Pour 55 % des ex-fumeurs, la première tentative a été la bonne. Et pour 85 % d’entre eux, il a été inutile de recourir à de quelconques substituts. À noter toutefois qu’à l’époque le certains médicaments n’existait pas, et que les substituts nicotiniques étaient seulement délivrés sous ordonnance. Les autres, ceux qui n’ont pas réussi du premier coup, ont eu besoin de trois essais avant d’atteindre leur but.

Question : pourquoi ont-ils “repiqué” à la cigarette ?

Réponses : pour l’essentiel, à cause d’un entourage fumeur.

Ensuite, de l’envie de fumer, d’un essai occasionnel, ou du stress. Vous l’aurez compris, pour mettre toutes les chances de votre côté, mieux vaut changer de décor (voire de fréquentations), et surtout ne-jamais prêter l’oreille aux sirènes qui vous susurrent “Allez, juste une, ça ne peut pas faire de mal.”

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