Le cancer du poumon : directement lié au tabac ?

Généralement, le cancer du poumon débute sa formation à partir de la cinquantaine ou de la soixantaine. La consommation de tabac est liée à environ 85% des cas de cancer du poumon.

Ce cancer est spécialement inquiétant, parce qu’il peut plus aisément se propager dans le reste de l’organisme que d’autres sortes de cancer. Effectivement, tout le sang circule par les poumons afin de pouvoir être oxygéné –ainsi, les poumons sont en étroit contact avec beaucoup de vaisseaux lymphatiques et sanguins. Ce cancer est d’autant plus inquiétant qu’il est généralement découvert sur le tard. Au Canada par exemple, il est d’ailleurs la principale cause de mortalité, et compte autant de mort chez les hommes que chez les femmes. C’est en 1965 que le lien entre le tabagisme et le cancer du poumon fut été certifié.

Cependant, il existe une manière très efficace de prévenir le cancer du poumon en arrêtant totalement la cigarette ou en la diminuant considérablement.

Quels sont les causes possibles ?

  • Le tabagisme.
  • Le tabagisme passif.
  • Être exposé de manière récurrente à des particules cancérigènes présentes dans l’air que l’on respire, (particules d’amiante, d’arsenic, de monoxyde de carbone, d’ozone, etc.).
  • Les personnes travaillant avec de la peinture, des poussières, du diesel courent un 2 à 4 fois plus risques.
  • Il peut arriver que certains facteurs génétiques soient responsables.

Les deux grands types de cancer du poumon

On discerne deux types de cancer du poumon. Ils évoluent et se répandent différemment dans l’organisme.

  • Le Cancer du poumon à petites cellules

Le cancer du poumon à petites cellules (CPPC) est une forme très maligne de carcinome bronchogénique ; il s’agit là de la forme la plus alarmante de cancer du poumon. Le CPPC représente en moyenne 10 à 15% des cas. Lorsque le diagnostic est réalisé, le risque que le cancer se soit rependu dans d’autres parties du corps est très élevé. Il s’accroit hâtivement et il n’est très fréquemment pas possible de le soigner par le biais chirurgical. On a recours alors  à la radiothérapie ainsi qu’à la chimiothérapie.

  • Cancer du poumon non à petites cellules

Les cancers bronchiques non à petites cellules (CBNPC) représentent environ 75 à 80 % de l’ensemble des cancers bronchiques et se détecte et se soigne plus facilement que le CPPC. Il se développe de façon plus lente.

Ce type de cancer comprend 3 sous-catégories:

  • l’adénocarcinome,
  • le carcinome épidermoïde
  • le carcinome à grandes cellules indifférenciées.

Les chances de s’en sortir ?

Le cancer du poumon fait partie des cancers les plus mortels. Le taux de survie ne s’éleve qu’à environ 15 à 20% chez les femmes et de 10 à 15% chez les hommes.

Même dans le cas où la personne réponde bien au traitement durant les premières périodes, le taux de rechute est très fréquent dans les mois qui suivent.

Les complications possibles

Ce type de cancer bouche fréquemment les bronches, ce qui en fait un terrain favorable aux infections des voies respiratoires, à l’exemple de la bronchite ou de la pneumonie.

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