Les addictions sexuelles

addiction sexuelle

Les addictions sexuelles touchent un petit pourcentage de la population, même si le sujet reste relativement tabou. Entre excuse ou véritable maladie, il n’est pas toujours évident de déterminer où se situent ces personnes touchées.

Il faut dire qu’il existe plusieurs types d’addictions sexuelles, ce qui ne rend pas toujours le diagnostic facile à poser. De même, il est compliqué de pouvoir déterminer où est la limite, car justement cette maladie n’est pas encore clairement identifiée.

Dans cet article sur les addictions sexuelles, nous allons voir ensemble où peut se situer cette limite, quels types existent et comment garder le contrôle au quotidien. Nous savons tous qu’une dépendance peut être dangereuse lorsqu’elle est excessive.

Qu’est-ce que l’addiction sexuelle ?

L’addiction sexuelle n’est autre qu’une dépendance au sexe. Vous aimez le sexe ? Comme la plupart des humains. Mais si vous aimez trop le sexe, que vous y pensez toute la journée et que vous pratiquez sans arrêt sans jamais être rassasié ? Dans ce cas, nous parlons d’une dépendance excessive au sexe.

Cependant, pour déterminer un nombre pouvant s’appliquer à tout le monde, cela pose toujours un problème. Généralement, une personne (homme ou femme) peut avoir des rapports sexuels entre trois et quatre fois par jour. Pour certains, ce nombre peut être élevé, pour d’autres trop bas, ce sont ces derniers qui sont considérés comme dépendant du sexe.

Qu’il s’agisse de sexe, de tabac ou encore d’alcool, une personne « addict » est tout simplement obsédée par son objet de convoitise. Dans notre cas, cet objet est le sexe. Lors d’une addiction sexuelle, le sujet ne pense qu’à ça, il en ressent même le besoin. Il va alors pratiquer autant qu’il le peut, passant ses journées à ça, en oubliant le reste.

Les types d’addiction sexuelle

Il existe pléthore d’addictions sexuelles, certaines personnes peuvent être touchées par une ou plusieurs de ces addictions. En voici quelques-unes :

  • addiction au sexe désincarné : le sujet se sent obligé d’utiliser des jouets sexuels comme une poupée gonflable féminine ou masculine, un animal ou encore une partie du corps spécifique pour se faire plaisir. Il se sent ainsi en position de force.
  • addiction au sexe voyeuriste : la personne aime particulièrement observer des personnes sur le point de passer à l’acte.
  • addiction aux fantasmes sexuels : l’individu s’imagine des scénarios sexuels. Des préliminaires à l’acte en lui-même, il aura tout en tête et se sentira excité par cette mise en scène imaginaire.
  • addiction au sexe inconnu : la personne a des rapports sexuels avec n’importe qui, mais surtout avec une personne à chaque fois différente. Les relations brèves sont préférables pour elle.
  • addiction au sexe tarifé : l’addict va payer pour avoir des relations sexuelles. Cette forme d’addiction lui donne le contrôle et il se sent puissant dans son rôle.

Comment garder le contrôle ?

L’addiction sexuelle est incontrôlable en l’état. Le sujet est dit dépendant lorsque justement il n’arrive plus à garder le contrôle sur ses émotions. Le sexe deviendra sa préoccupation première et il aura des besoins à assouvir au plus vite.

Quel que soit son type d’addiction, il ne pourra pas s’en sortir tout seul, voire même comprendre qu’il est en plein dans une obsession incontrôlable.

Pour essayer de garder le contrôle au mieux, l’addict devra se tourner vers son ou sa partenaire. C’est grâce à lui / elle qu’il pourra s’en sortir et trouver une porte de sortie. Il faudra que le sujet admette qu’il est impuissant face à cette situation. En effectuant cette démarche, il met un pied vers la voie de la guérison, même si celle-ci est relativement complexe.

Pour certains patients, la honte est très importante et il n’est pas évident de dire à voix haute qu’ils ont un problème. S’ils commencent à prendre le temps d’y penser et d’essayer de se faire aider, ils font déjà un pas en avant, ce qui ne présage que du bon.

Faut-il consulter : qui et quand ?

En cas d’addiction sexuelle, il est recommandé de consulter un sexologue. Ce dernier pourra trouver le moyen de soigner le sujet atteint de dépendance. En effet, dès qu’une personne est obsédée par quelque chose, il faut qu’elle sorte de ce cercle vicieux et qu’elle en parle à quelqu’un. Si l’entourage peut parfois aider, il n’en reste pas moins qu’un médecin généraliste et un psychiatre seront d’un plus grand secours.

Il est important de pouvoir déceler l’addiction très rapidement afin de pouvoir la traiter au mieux. Cependant, les sujets atteints de cette obsession se tournent vers des professionnels en général suite à d’autres problèmes comme une tentative de suicide ou un épisode dépressif. Dans ce cas, le professionnel de la santé pourra l’aider au mieux.

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