Les adultes sont bien plus concernées par la consommation excessive de drogues, les problèmes d’addiction que les adolescents. Mais il est important de préciser que les consommations excessives de substances débutent avant l’âge de 20 ans.
Par le biais de cet article, nous allons voir pourquoi la période de l’adolescence est propice au début des addictions et comment les parents peuvent soutenir leur adolescent.
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Adolescence : entre quête d’autonomie et besoin des parents
L’adolescence est la période, dans la majorité des cas, des premières expériences dans le but d’assouvir sa curiosité et aussi pour rechercher de nouvelles sensations. C’est la période des premiers flirts, des premières soirées en boîte de nuit et des premières cigarettes. Lorsque l’on est adolescent, le fait d’expérimenter ce genre de choses est un moyen de s’intégrer dans un groupe ou de renforcer son appartenance à une communauté.
Forcément quand on est jeune et que l’on réalise de nouvelles expériences, on le fait souvent avec excès. Cela ne veut pas dire pour autant que l’adolescent a des problèmes.
Il est dans une période de recherche qui n’est jamais facile à vivre autant pour lui que pour ses proches. Instaurer un dialogue n’est pas évident car l’adolescent a la sensation que ses parents le freinent dans sa recherche d’indépendance alors qu’ils souhaitent juste l’aider. Malgré cela, il a quand même besoin de se sentir soutenu et encadré par sa famille. C’est une mission délicate pour les parents qui doivent trouver le bon compromis entre ce besoin de liberté mais également de soutien familial.
Il ne faut pas avoir peur, honte de se faire aider ou conseiller par un spécialiste.
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Ne pas préjuger d’une consommation
On peut considérer problématique la consommation de produits, encore plus s’ils sont illicites, même s’ils sont consommés dans un cadre expérimental. Fumer une cigarette ne rend pas dépendant au tabac, boire un verre d’alcool ne rend pas alcoolique. C’est pareil pour le cannabis, un adolescent qui en fume pour essayer n’est pas pour autant un toxicomane.
Il ne faut pas accabler un adolescent qui a essayé ou qui a commis une erreur si cette expérience a été réalisée dans un contexte particulier et ne va pas être renouvelée. Dans la plupart des cas, cette expérience ne va pas le pousser à tester des produits plus dangereux.
Pour l’aider à être réellement conscient des risques d’une consommation excessive, les parents et/ou les amis proches peuvent lui apporter des informations détaillées sur les dangers et les effets du produit testé.
Si la consommation des produits est trop importante, c’est une façon d’exprimer un mal-être peut-être passager ou d’exprimer un réel problème bien plus profond. Il est recommandé, si c’est le cas, de se rapprocher d’un professionnel de la santé.