La cigarette électronique est-elle dangereuse ?

Au fil des années, la cigarette électronique s’est imposée comme un substitut au tabac. Plusieurs études scientifiques ont déjà démontré que le vapotage présentait moins de risques que les cigarettes classiques, poussant de nombreux fumeurs à se tourner vers cette pratique. Néanmoins, sa dangerosité pose encore des questions jusqu’à aujourd’hui. Ainsi, selon l’Eurobaromètre 2017 de la Commission européenne, un peu plus de la moitié des Européens considèrent encore l’e-cigarette comme nocive. D’ailleurs, aucun expert n’a encore pu affirmer qu’elle est entièrement exempte de danger. Alors, qu’en est-il réellement ?

Vapoter est-il cancérigène ?

Les résultats de petites études peu fiables suscitent souvent la polémique, notamment sur les réseaux sociaux. Récemment, il a ainsi été démontré qu’une exposition d’une semaine en continu à la vapeur de cigarette électronique dégradait l’ADN des cellules. Une étude à relativiser lorsqu’on sait qu’une telle exposition ne correspond pas réellement à l’utilisation normale du dispositif. Il est d’ailleurs à noter l’utilisation de tabac aurait altérer les cellules en seulement quelques heures sur une expérience similaire.

Il faut savoir que ce sont le goudron et le monoxyde de carbone qui sont à l’origine de l’encrassement des poumons, diminuant ainsi l’oxygénation du corps et provoquant l’apparition de tumeurs. L’e-cigarette ne dégage ni l’un ni l’autre. L’idéal est effectivement de ne rien inhaler du tout, mais à titre de comparaison, une seule journée de tabac est considérée comme plus cancérigène qu’un an d-e-cigarette par des professionnels de la santé.

Récemment, ce fut la présence de microparticules dans les vapeurs d’e-liquide qui a été remise en cause, amenant des chercheurs italiens de l’université de Naples à se pencher sur la question. En octobre 2017, ils sortent le résultat de leur étude dans le « Journal of Aerosol Science ». Le résultat est sans appel : selon eux, le risque engendré par ces microparticules est 57 000 fois moindre comparé à celui qu’engendre la combustion du tabac.

Des toxicologues de l’Université de Londres ont également estimé que la concentration de substances toxiques dans le corps chute de 97% en passant de la cigarette traditionnelle à la cigarette électronique.

La cigarette électronique : un danger pour le cerveau ?

Une étude publiée en mars 2017 aux États-Unis mettait en avant les dangers potentiels du vapotage sur le cerveau, suite à une expérience menée sur des souris. Mais encore une fois, les résultats de cette étude sont à prendre avec des pincettes. Et pour cause, même s’il est vrai que la diffusion de nicotine lors du processus de vapotage provoque une chute de taux de glucose dans le cerveau, il est important de noter que toutes les sources de nicotine peuvent provoquer le même effet. La cigarette électronique ne peut donc pas spécialement être pointée du doigt, au même titre que les patchs ou les chewing-gums à la nicotine par exemple.

Contrairement à certaines idées reçues, le risque d’accident vasculaire cérébral (AVC) ou d’embolie n’est pas non plus pas lié à la présence de nicotine mais à celle des autres composants du tabac.

Quid du vapotage passif ?

Contrairement au tabac, le fait de respirer près d’un vapoteur ne présente pas de risque majeur. En effet, les vapeurs que ce dernier exhale se dissipent dans l’air en l’espace de 30 secondes, si cette durée peut aller jusqu’à une vingtaine de minutes en qui concerne la fumée de tabac. Le risque d’absorption involontaire est ainsi minimisé. A noter également que la vapeur issue de la cigarette électronique ne présente qu’un peu plus d’une quinzaine de substances chimiques, si elles atteignent le nombre de 79 en ce qui concerne le tabac.

Un côté pouvant être rassurant pour l’e-liquide est aussi le fait de connaître ses composants. Il s’agit principalement de produits communément utilisés dans l’industrie pharmaceutique et alimentaire. L’éventuelle présence de substances toxiques comme le formaldéhyde ou l’acroléine constitue aussi un facteur d’inquiétudes pour les fumeurs voulant passer à la cigarette électronique. Mais il faut savoir que ces composés n’apparaissent que si l’e-liquide est soumis à de très fortes températures. Il suffit ainsi de s’assurer que le réservoir ne soit pas vide et que la batterie ne chauffe pas trop pour écarter tout risque.

Privilégiez les liquides made in France

Le marché de la cigarette électronique en France affichait un chiffre d’affaires avoisinant les 300 millions d’euros, rien qu’en 2015. Le législateur français n’ayant pas donné son aval pour que l’e-cigarette soit considérée comme un dispositif de sevrage tabagique, cette dernière est aujourd’hui encore considérée comme un produit de consommation. Ainsi, on retrouve la cigarette électronique dans différents points de ventes physiques généralistes (tabacs, pharmacies, etc.), mais aussi chez des revendeurs en ligne et des boutiques spécialisées.

A cause du fait qu’elle soit classée dans la catégorie consommation, la cigarette électronique mais aussi les e-liquides sont soumis à des normes strictes. La législation française impose précisément leurs dosages et leur composition. Ils doivent ainsi contenir une proportion limitée de propylène glycol, qui constitue la base incolore et épaisse de l’e-liquide, d’arômes alimentaires restituant les saveurs, de glycérine végétale 100% naturelle, d’eau et d’alcool pour fluidifier le mélange, et de nicotine. Testées et approuvées, ces substances sont couramment utilisées dans de nombreux autres domaines comme la cosmétique ou encore l’industrie alimentaire.

Il est ainsi recommandé de privilégier la fabrication française si vous souhaitez vous mettre au vapotage. Les fabricants français sont bien connus pour la qualité des e-liquides qu’ils proposent. Le liquide à vapoter Vincent dans les Vapes sur la boutique Calumette est par exemple une référence en matière de respect des normes. Les e-liquides français VDLV sont proposés sous différentes saveurs. Certains reproduisent le goût du tabac (classic) ou des cigares, tandis que d’autres offrent des saveurs citronnées, vanillées, orangées et de nombreux autres goûts fruités.

Ainsi, les personnes voulant réussir leur sevrage tabagique n’ont à ce jour aucune crainte véritable à avoir en se tournant vers la cigarette électronique. Mais pour s’assurer de la qualité des liquides essentiels à son fonctionnement, le mieux est encore de se tourner vers la fabrication tricolore.

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