Dépendance : Michel Cymes nous parle de l’addiction des Français au Shopping

Il est souvent remarqué que l’on porte plus d’attention à la dépendance de certaines personnes à l’égard des produits tels que le tabac, le cannabis ou encore l’alcool, mais l’on ne s’intéresse guère aux dépendances comportementales parmi lesquelles nous avons la dépendance au shopping. Ce n’est point le moment de se voiler la face : cela peut paraitre ridicule, mais il faut savoir que nous sommes face à une situation critique qui à d’importantes conséquences à l’égard de ceux des concernés. Cela est généralement la cause des disputes avec l’entourage et tout ceci est entretenu par le stress.

Comment peut-on savoir qu’on est atteint de ce mal  ? Nous avons plusieurs signes qui peuvent guider notre interrogation. Pendant que l’on est occupé par autre chose, il arrive très souvent que l’envie nous pousse à faire un shopping rapide. Cela ne cesse de se répéter très souvent et nous perturbe à tel point qu’il vous arrive d’annuler nos rencontres pour aller faire du shopping. Et pire, l’on est amené parfois à s’acheter des choses qu’on ne devrait normalement se permettre et l’on oublie la plupart du temps de les utiliser. Le matraque de la publicité que ce soit sur internet ou dans la rue y est aussi pour quelque chose

Si tout ceci vous arrive, il est temps que vous vous mettiez à faire une autocritique. Le plus souvent, ce sont vos proches qui le font à votre place puisque lorsqu’il s’agit d’achat sur un coup de tête, l’on se trouve généralement dans un déni.

Comment doit-on se comporter lorsqu’on est en face d’une personne atteinte de ce mal ? Ce n’est pas une mince affaire. Une chose est certaine, ce ne sont pas dans les médicaments que vous trouverez la solution. Les thérapies sur comportement et les cognitives ont par contre montré leur efficacité pour traiter les dépendances. Mais la véritable inquiétude est qu’il faut nécessairement passer deux importantes étapes avant d’arriver là. Celui ou celle qui est atteint doit forcément le reconnaitre et ensuite prendre la résolution de se soigner.

Si vous souffrez d’addiction au shopping, vous pouvez au moins vous limiter en lisant des guides d’achat comme ceux de Comment-Acheter.org avant afin de savoir si vous avez « VRAIMENT » besoin de ce nouveau produit ou non.

L’avis d’un psy est tout aussi important

Il est important de ne pas agir à la halte dans une telle situation, voilà pourquoi l’on recommande de se tourner vers le médecin de la famille au lieu d’aller voir un psychothérapeute. La personne dépendante pourrait mal l’apprécier. Si au début il y a résistance, la suite sera vraiment compliquée. Personne ne rejette l’importance de l’avis d’un psy sur la situation, puisque ses questions permettent de mieux comprendre le fonctionnement du dépendant.

Le psy cherchera à savoir par exemple si sa patiente se refuse parfois de visiter des magasins au risque de se voir séduit par un produit et de chercher à s’en procurer. Généralement, la dépendance au shopping est moins une affaire masculine que féminine. Il cherchera aussi à savoir si la personne concernée est parfois amenée à cacher certains de ces achats à ses proches ; si elle éprouve parfois des regrets par rapport à ses achats, etc. Le but est de dessiner le profil exact du dépendant afin de savoir le traitement adéquat qui lui correspondra.

La dépendance au shopping est un mal qui peut atteindre tout le monde. Néanmoins, on s’est aperçu qu’elle était souvent associée à quelques troubles psychologiques. L’on y rencontre le plus souvent des personnes bipolaires, dépressives ou ayant des troubles liés au comportement alimentaire. Ces catégories de personnes dominent la famille des dépendants au shopping.

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