Les douleurs durant les règles ou douleurs menstruelles sont un phénomène récurrent auquel sont confrontées de nombreuses femmes. C’est pourtant un sujet qui n’est que très peu abordé dans la médecine faute de disposer de traitement adéquat. Le CBD pourrait apporter une aide précieuse aux femmes concernées, mais il continue à faire débat. Est-il vraiment efficace dans ce cas ?
Les douleurs menstruelles et leur approche
Les femmes, depuis qu’elles sont toute jeune, s’entendent dire qu’il est normal d’avoir mal durant leurs règles, et de ce fait très peu en parlent à leur médecin.
Pourtant en 2016, des recherches ont permis de prouver que les douleurs durant les règles peuvent atteindre le même niveau que celles lors d’une crise cardiaque. De plus, ces douleurs peuvent masquer une endométriose, des troubles ovariens ou des infections génitales sévères.
La douleur apparait :
Avant l’arrivée des règles, on parle alors de syndrome prémenstruel,
Pendant les règles : elle est alors appelée dysménorrhée. Elle désigne les crampes menstruelles qui s’étalent sur deux ou trois jours et qui touchent entre 50 et 80 % des femmes.
Pourquoi les règles sont-elles douloureuses ?
Elles proviennent en fait des contractions utérines et elles sont plus ou moins intenses. Il est possible selon une étude menée sur 3 000 femmes qu’une protéine soit mise en cause. Cette dernière causerait une inflammation aigüe qui entrainerait alors des nausées, des douleurs abdominales, des ballonnements…
Les anti-inflammatoires pourraient alors être envisagés dans ce cas, mais le CBD reste certainement la meilleure solution même si celui-ci fait débat.
L’effet du CBD sur les règles douloureuses
Du fait de sa composition à base de cannabinoïde, des substances chimiques qui activent les récepteurs cannabiques que possèdent tous les mammifères, il peut être efficace.
Le CBD fait partie de cette famille comme le THC. Il apaise les douleurs, les inflammations, les angoisses… C’est d’ailleurs pour cette raison que son utilisation à titre médical est légale dans de nombreux pays. Il agit sur le système nerveux et réduit l’impact de la douleur.
Comment le CBD est-il utilisé à titre médical ?
Vous trouvez le CBD sous différentes formes : chewing-gum, feuilles à fumer, huile, thé, pâte, cire… Le CBD à fumer n’est pas conseillé en raison des toxines produites par la fumée.
Dans le cas des règles douloureuses, il peut être pris sous forme de gouttes à mettre sous la langue. C’est la manière la plus simple pour qu’il agisse efficacement et rapidement. Si vous préférez un effet ciblé, un ovule ou un suppositoire vaginal est une solution. Les substances actives sont alors libérées en 20 minutes, elles agissent sur les nerfs du col de l’utérus, de l’utérus et des ovaires pour soulager les douleurs.
Quels sont les risques présentés par la prise de CBD ?
Il faut savoir que les risques d’addiction sont nuls puisque le CBD médicinal ne contient que moins de 0.2 % de THC. En revanche, il n’existe quasiment aucune étude qui vise à montrer quel est l’impact à l’usage de ce produit. Le Canada par exemple fait partie des pays qui s’interrogent sur le manque de travaux en termes de recherches cliniques quant à l’utilisation du CBD à usage médical. C’est le cas des États-Unis également.
La législation et l’usage du cannabis thérapeutique
Depuis juin 2019, l’agence du médicament (ANSM) a autorisé l’utilisation du CBD thérapeutique en France.
La prescription est autorisée dans 5 cas :
- Les douleurs neuropathiques résistantes aux thérapies classiques.
- Les soins de support durant le traitement du cancer.
- Les épilepsies sévères et pharmaco résistantes.
- Les soins palliatifs.
- Les douleurs provoquées par la sclérose en plaques ou autres maladies du système nerveux central.
Le CBD est légal, cependant le THC qui renferme les effets psychoactifs n’est toléré qu’à condition que le taux ne dépasse pas 0.2 %. La législation reste de ce fait encore un peu vague.
L’usage du cannabis thérapeutique est légal au Portugal, en Russie et en Belgique, pour ne parler que de nos voisins européens. La majeure partie des pays limitent cependant le taux de THC à 0.2 % comme la France.
