Quand faut il considérer qu’on est addict au sexe ?

addiction sexuelle

Tout abus d’une substance peut provoquer une addiction. Si le sexe n’est pas un produit illicite en soi (à l’instar du cannabis par exemple), il peut entrainer, lui aussi une addiction. C’est une maladie reconnue depuis peu sous le nom d’hypersexualité. Elle se soigne, mais pour cela, il faut que le malade soit conscient qu’il est malade.

De l’envie de sexe à l’addiction

Tout humain éprouve des pulsions sexuelles depuis la puberté. Les années passant, la sexualité va s’installer dans sa vie d’une façon plus ou moins raisonnable. Plusieurs formes de sexualité vont s’offrir à lui : hétérosexualité, homosexualité, bisexualité, sexophilie, asexualité…

Le désir au passage d’une personne devant soi est tout à fait normal. L’attirance sexuelle pour une personne du sexe opposé ou du même que soi, est naturelle. Le besoin de partager des moments de plaisir avec son partenaire ou une personne fraichement rencontrée, entre dans la normalité tant qu’il n’y a pas d’excès. C’est l’abus de ce besoin qui devient une addiction et se transforme en maladie.

Elle n’arrive pas en un jour. C’est souvent suite à un choc émotionnel ou un état dépressif qu’elle apparait. Un besoin impératif de trouver du plaisir. Il doit être intense et facile à obtenir. La dopamine entre en action apportant un soulagement important mais court. Le malade éprouve rapidement le besoin de retrouver cette impression de bien-être, ce paroxysme de la jouissance l’apportant au zénith du plaisir pendant quelques secondes. Il a besoin de visionner des films pornos de plus en plus violents, de voir du sexe dans des magazines, de se masturber fréquemment. Il est arrivé à un point où il est urgent de se soigner.

La prise de conscience

Il est très difficile à la personne addicte de se rendre compte qu’elle a un problème, il s’agit beaucoup plus fréquemment d’un homme que d’une femme. C’est souvent son entourage qui va lui faire prendre conscience qu’il souffre d’une vraie maladie. Pour lui, faire l’amour, obtenir de la jouissance seul ou à deux, est normal, si en plus c’est avec son conjoint, c’est encore plus légitime. Il ne se rend pas compte qu’il fait souffrir son ou sa partenaire.

C’est généralement à la suite d’une intense dispute et une prise de renseignements vers des amis ou sur internet, qu’il finira par comprendre et admettre qu’il doit consulter. S’il ne veut pas perdre sa famille, il doit arriver à réduire son envie de relation sexuelle. Un médecin pourra lui prescrire quelques médicaments, mais il devra aussi suivre une psychothérapie. Le traitement est long mais obtient généralement de bons résultats.

Sources :

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